Janvier – Avril 24
Comment désirer, continuer de vivre quand l’idée de l’humanité que chacun porte en soi est dévastée ? Comment trouver la joie de vivre quand on se met à trembler devant les dérives de nos semblables, et qu’ils deviennent justement trop dissemblables pour qu’on ne sente pas affreusement étranger ?
Faut-il créer des espaces comme des abris, des refuges, des jardins pour réfléchir le réel et tisser des solidarités vers un futur libéré de ce qui le défigure ?
Pour la première fois de ma vie, je ne sais plus comment continuer ?
« Ignorant quand viendra l‘aube, j’ouvre toutes les portes » – Emily Dickinson
Thierry Thieû Niang